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ble la traite et le nombre des victimes des guerres intestines entre les tribus ; il en sera de même de la prohibition d’entrée des alcools et de l’interdiction de la fabrication des boissons distillées dans les régions appartenant à la zone contaminée.

Ces mesures préventives contribueront à relever peu à peu le niveau moral des nègres, à amener l’extinction de l’anthropophagie et des sacrifices humains, auxquels nous avons, hélas ! dû consacrer trop de lignes.

Nous regrettons que l’exportation de l’ivoire n’ait pas été supprimée.

Tous les Africains, c’est-à-dire tous ceux qui s’occupent des choses du Continent africain, sont cependant unanimement d’accord sur ce point et pour réclamer la prohibition absolue de cette matière. L’Acte général n’en parité même pas. A notre humble avis c’est une lacune et une grande lacune. Il est facile de la combler, aussi la dénonçons-nous, avec confiance, à l’opinion publique, aux membres de la Conférence de Bruxelles, aux puissances signataires de l’Acte.

L’article 4 confère aux puissances le droit Aki déléguer à des Compagnies munies de chartes tout ou partie des engagements visés à l’article 3, etc., à l’exclusion de tout exercice de la