L’Imam Aboul Abbas Ben Ahmed est l’auteur du Fadhl El Khedem ou Khodam, ouvrage très réputé, à l’éloge et à la louange de l’esclavage.
Certains Musulmans, fidèles observateurs de la lettre du Koran, considèrent comme une œuvre pie l’affranchissement de leurs esclaves après un nombre d’années de service ou leur vente à un maître moins exigeant. Des motifs puissants les portent souvent à cela : le décès d’une personne chère, un danger couru, etc. A Tunis, à la mort de l’une des femmes du Bey, les personnages considérés et les personnes qui voulaient le devenir, achetaient des nègres auxquels la liberté était accordée sur-le-champ, et souvent ces nègres formaient plusieurs centaines ! Ils suivaient le convoi funèbre ayant chacun à la main un long bâton, à l’extrémité supérieure duquel était attachée une pancarte où était inscrit leur certificat de libération[1].
Parmi les mariages illicites et nuls (mouharremat) selon le Code musulman, nous trouvons indiqués, par Mouradjea d’Ohsson[2] :
« 6° Celui d’un homme avec l’esclave sur laquelle il a autorité, à moins qu’il ne lui ait accordé au préalable la liberté.