note de l’Officiel, fit alors la déclaration suivante, signée A. Husson :
« Nous maintenons tout ce que nous avons précédemment avancé à propos de l’esclavage, et nous engageons vivement nos lecteurs à lire et à relire les Lettres Tunisiennes publiées dans l’Avenir Algérien, depuis le 1er janvier[1]. Nous donnons aujourd’hui le nom des trois femmes esclaves réfugiées au Consulat d’Angleterre, et nous irons plus loin en ajoutant que ceux qui doivent réprimer l’esclavage sont eux-mêmes possesseurs d’esclaves. Nous signalerons au besoin leurs noms et qualités.
« C’est par trop se moquer du public que jouer de solennelles comédies qui ne trompent personne… »
Et, afin de ne laisser aucun doute dans l’esprit de ses lecteurs, le correspondant de l’Avenir Algérien, à la date du 12 février 1888, entra dans les détails suivants :
« Monsieur le Rédacteur en chef,
« Ce n’est pas sans de sérieuses difficultés que je suis parvenu à découvrir le refuge des
- ↑ C’est sur la réclamation du Consul anglais, mis en mouvement par le délégué anglais de la Société anti-esclavagiste de Londres, que les trois négresses Zeina, Salamatou et Khayra, furent mises en liberté.