ils sont encore indépendants. Tous ceux qu’il prend, il les partage en deux catégories : les vieux qu’on massacre sur-le-champ, et les jeunes destinés à être vendus ; mais si, pour une cause ou pour une autre, les vainqueurs ne peuvent trouver l’écoulement de cette marchandise humaine, tous les prisonniers sont égorgés sans distinction.
« On a fait de même dans les contrées avoisinant le golfe de Guinée, où les peuplades nouvelles tendent parfois à se substituer à d’autres[1]. »
Si les Caravanes de Ghadamès ou Rhadamès[2] conduisent au Soudan les produits européens ou des Pays Barbaresques[3] tirés de Tripoli, commerce qui a lieu par Rhat[4], elles reviennent à leur point de départ avec des cuirs, des peaux, des tissus de coton, des plumes d’autruches, de l’ivoire, des nattes, du musc, du miel, de la cire, de la corne et des esclaves.
- ↑ Le Sahara Algérien, les déserts de l’Erg ; op. cit.
- ↑ Ville et oasis au sud de, la Tunisie et à l’ouest de la Tripolitaine.
- ↑ Marok, Algérie, Tunisie et Tripolitaine. Pour l’idiome, voir le Vocabulaire de la langue parlée dans les Pays Barbaresques, coordonné avec le Koran, édité par Charles Lavauzelle, Paris-Limoges, 1890.
- ↑ Rhat ou Ghat, ville et oasis du Sahara, au sud-est de Ghadamès.