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LETTRE SEPTIÈME.


Albertine à Adèle.
Paris, 19 mai 18…

Ce que je pense de tout ce que tu me contes dans ta dernière lettre ?… Mais, ma chère petite, à force d’en penser une foule de choses, je finis par n’en plus rien penser du tout. Ce qu’il y a de certain, c’est que j’ai bien ri en me représentant le bijou de ta tante, et que je trouve ravissant le nom dont tu l’as baptisé ; ce qu’il y a de sûr encore, c’est que je donnerais je ne sais quoi pour assister au spectacle que tu vois gratis,