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LETTRE TRENTE-SEPTIÈME


flamme ; il presse le mariage, il en hâte les préparatifs ; il passe sa vie sur la route de Paris à B… Mon oncle, ma tante, le secondent activement ; moi je ne m’oppose nullement, et pour cause, à cette précipitation ; aussi, le 22 septembre, sans remise aucune, la cérémonie doit s’accomplir.

Je te le dis tout bas, chère Albertine, elle arrivera à temps ; je me trouve, imagine-toi, dans la position assez perplexe de la belle-sœur de Barbe-Bleue : je ne vois rien venir !

Adieu ; je ne t’écrirai guère maintenant qu’après mon mariage. Et le tien, tu ne m’en parles pas !

À toi.
Adèle.

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