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LETTRE VINGT-NEUVIÈME


retour ; d’ici là, Lucien n’a qu’à se déclarer, à te demander à ta tante ; il est le premier en date, après tout ; il a des droits incontestables. Ton oncle entendra raison ; il ne peut vouloir, en tout cas, te forcer d’épouser son capitaine, s’il ne te convient pas.

Reprends courage, ma chère petite Adèle, cela finira mieux que tu ne le penses. Et moi qui avais tant de choses à te conter sur ma nouvelle convertie ! Ce sera pour une autre fois, quand tout sujet d’inquiétude aura disparu.

Adieu, chère petite ; espère. Je t’embrasse.


Albertine.