Page:Un été à la campagne, 1868.djvu/180

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


LETTRE VINGT-SEPTIÈME.


Albertine à Adèle.
Paris, 23 juillet 18…

Le voilà donc connu, ce secret plein d’horreur ! Combien tu as dû souffrir, mon Adèle, et quel barbare que ce Lucien ! Enfin, puisque tu ne lui en veux pas, je ne puis décemment pas lui en vouloir non plus ; et puis, j’en suis certaine, il te ménage une foule de merveilleuses compensations ; il te doit bien cela, du reste.

Par une bizarre coïncidence, la nuit même où tu accomplissais ton double début, Jeanne