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UN ÉTÉ À LA CAMPAGNE
ques- je t’embrasse, chère Albertine, et fais
des vœux pour ton avancement ; je te parle
en nièce de colonel.
Adieu, et à toi.
Adèle.
P. S. Imagine, si tu peux, la figure de Lucien en quête de son manuscrit et courant après sa poésie un peu haut troussée, dans l’espoir de l’arracher à quelque main indiscrète : questionnant les domestiques, interrogeant chacun du regard, et ne retrouvant pas trace de la fugitive ! Aujourd’hui il est à peine remis de ses perplexités.
Pauvre garçon ! est-il assez malheureux, et suis-je assez méchante, dis ?
Adèle.