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LETTRE SEIZIÈME


nière ; là, je m’enferme, et, sans perdre une minute, je me mets à lire les œuvres secrètes de ce mauvais sujet de Lucien.

Ce sont deux tableaux destinés à faire pendants. De l’un, chère Albertine, nous pouvons juger en toute connaissance de cause ; celui-là me plaît beaucoup, et si j’osais, j’adresserais des compliments à l’auteur sur la fidélité de son pinceau. L’autre est loin d’avoir mes sympathies ; je dois dire, du reste, que c’est une traduction ; cela nous arrive de la Rome antique, et se passait il y a deux mille ans. Espérons que les goûts ont changé depuis ce temps-là.

Le tout fera la matière de deux lettres que je t’enverrai le plus tôt possible. Tu verras, c’est curieux.

Madame est-elle satisfaite ? Trouve-t-elle ma lettre assez détaillée ? Ai-je bien mis le temps à profit ?

En attendant que tu répondes à ces ques-