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L’auteur n’a pas la présomption de croire que son ceuvre est le complément indispensable des livres de même genre si justement estimés ; il se borne à espérer que ses lectrices trouveront ici ce que peut-être elles ont vainement cherché ailleurs, un aperçu de ces devoirs de relations avec la’famille et les entours, compris généralement sous les dénominations de politesse, de savoir-vivre, d’usage du monde. Loin d’oublier ce qu’il a appris par expérience, comme toutes les femmes, que les premières préoccupations de la maîtresse de maison doivent être le ménage, l’office, la cuisine, il a soin de le rappeler souvent, et en même temps il indique les sources fécondes d’où découle cette influence que la maîtresse de maison exerce à l’intérieur comme à l’extérieur ; influence bienfaisanle ou nuisible, suivant qu’elle a bieo ou mai compris ses devoirs et l’importance de sa tâche.

Se souvenant que,

     Une morale nue apporte de l’ennui,

l’auteur a donné, autant qu’il était en son pouvoir, une forme attrayante à des enseignements sérieux. Puisse-t-il avoir réussi et plaire à ces jeunes filles, à ces jeunes femmes de qui il a reçu tant de fois de bien doux témoignages d’affectueuse sympathie !