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Il n’a pas dit son dernier mot, certes ; il prépare la publication de romans et de drames, longuement médités, et qu’il achèvera rapidement. Il est devenu plus que jamais le confident, le témoin de Victor Hugo, dont il surveille la grande édition définitive, collationnée par lui sur les manuscrits du maître.

J’ai dit plus haut ce que je pensais de ce dévouement ; j’ai dit aussi comment Paul Meurice lui-même, dans Césara, l’avait défini, décrit, à propos de Sylvius.

Je veux citer cette belle page qui a l’accent involontaire d’une confession. C’est conclure, comme je le veux, comme je ne le pourrais pas de moi-même, en laissant dans de nobles paroles une impression douce et fortifiante, un encouragement à l’amitié, un défi à l’égoïsme ; en dégageant de cette étude sa haute moralité.

« Oh ! les spectateurs, s’écrie l’auteur de Césara, ils vous gênent et ils vous troublent. Ce ne sont que des curieux, toujours indifférents, quelquefois hostiles. En avoir beaucoup, cela s’appelle la renommée ou la gloire ; mais que c’est souvent importun et triste ! Si vous chancelez, ils vous raillent ;