pour trouver ces trouvailles-là, il faut être le poète doublé d’un philosophe, le philosophe centuplé d’un poète…
« Venez donc que nous causions de toutes ces scènes exquises, vives, vraies, éclatantes de rire et poignantes. Vous aussi, vous êtes un peu amoureux de Mme de Pompadour ; mais on le devient comme vous dans l’entraînement de cet amusant et pathétique drame. »
La même année, au même théâtre, le Maître d’école suivit immédiatement Fanfan la Tulipe, et en continua le succès.
Donnons ici encore la parole à Michelet, le grand biographe du maître d’école de Grainville. Il écrit :
« … La scène du maire et du mariage est une des plus pathétiques qu’on ait vues jamais. J’y ai conduit un très illustre anatomiste qui a été baigné de larmes…
« Ce n’est pas une pièce contre le mariage. C’est le faux mariage, et, d’autre part, un homme d’admirable cœur, lié dans sa faute, et qui ne peut s’en tirer… »
Le Maître d’école fut, à vrai dire, la dernière grande création de Frédérick-Lemaitre. Michelet, ému par le grand comédien, ajoute :