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part par la censure, de l’autre par la difficulté épouvantable du sujet.

« Cela est neuf et grand. Vous avez, le premier, sous le nom de Paris, donné l’histoire universelle. Vous avez, le premier, touché la légende nationale ; le premier, vous êtes entré dans la voie où je suppliais Mme Sand d’entrer, en 48. Des proverbes héroïques, joués de village en village, auraient sauvé la République peut-être…

« Et, dans cet extrême étouffement, vous n’en avez pas moins donné des parties fortes, donné des mots du cœur : Paris est un berceau

« Vos deux Âmes, de Paris et de la France, sont une chose sublime qui, à chaque moment, trouble le cœur. Chaque fois qu’elles paraissent, on est saisi et quelqu’un pleure. — Cela répond à tout, et ne vous sera pas enlevé… »

Paris, joué par Bocage, Mme Emilie Guyon et Mme Naptal-Arnault, eut cent cinquante représentations.

Paul Meurice, né à Paris, et dans l’enceinte même de l’Hôtel de Ville, à l’Arcade Saint-Jean, est resté toujours un Parisien fidèle. La