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que Bocage pouvait trouver dans le personnage du vieux marquis. Il fit demander à George Sand, qu’il ne connaissait pas, la permission d’user de son œuvre ; elle l’accorda sans hésiter, et ce fut à la première représentation seulement qu’elle collabora par sa part d’applaudissements au triomphe de la pièce.

On sait que Bocage y fut admirable, et que plus tard le rôle fut repris avec beaucoup de sentiment, mais avec un art moins supérieur, par Lafont.

Une amitié étroite, fraternelle, était née de cet emprunt. En 1864, une collaboration plus effective unissait, sur l’affiche du théâtre du Vaudeville, le nom de Paul Meurice à celui de George Sand ; c’était à propos du Drac. Deux ans plus tard, les deux collaborateurs faisaient jouer, à la Porte Saint-Martin, le drame de Cadio, dans lequel Roger, l’ancien ténor, essaya vainement de se transformer en premier rôle de drame.

Voilà la part de la collaboration dans l’œuvre de Paul Meurice. Elle n’est considérable que par les noms de ses collaborateurs et par les succès obtenus. Elle est peu de chose en face de son effort personnel.