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nous lie, puisque tout nous a été commun jusqu’au nom, et qu’on sache en même temps combien a été grande votre délicatesse, qui, après avoir gardé le silence lors de la réimpression des Deux Diane, a cru encore avoir besoin de mon autorisation pour disposer d’un bien qui ne m’appartenait point. · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · ·

« Faites votre drame, mon ami, et ayez un beau succès, comme vous en avez eu un dans Benvenuto Cellini, et puissiez-vous dire de moi ce que je dis de vous : âme poétique, cœur loyal, je t’aime.

« Alexandre Dumas. »

Paul Meurice eut le bon goût de dédier son drame à celui qui le lui rendait.

George Sand n’a pas eu besoin d’écrire à l’auteur de la pièce les Beaux Messieurs de Bois-Doré, pour lui en garantir la propriété. Elle a très loyalement empêché qu’on imprimât dans la collection de son théâtre la comédie qu’un autre avait faite avec son roman.

Paul Meurice, pendant que le roman paraissait en feuilleton dans le journal la Presse, avait été frappé du rôle superbe et touchant