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Paul Meurice, jeune, séduit par l’exubérance, la bonne humeur, la verve entraînante d’Alexandre Dumas, lui apporta de même des romans, Ascanio, Amaury, les Deux Diane. D’Ascanio, Paul Meurice a tiré son beau drame de Benvenuto Cellini, et de son roman les Deux Diane il a extrait la pièce de ce nom.

À cette dernière occasion, Alexandre Dumas écrivit à Paul Meurice une lettre qui est devenue la préface de la pièce, et qui, en témoignant de l’étourderie charmante du plus fécond des emprunteurs, est une preuve des scrupules délicats de celui à qui il avait emprunté le roman.

En voici les passages essentiels :

« Mon cher ami.

· · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · « Aujourd’hui que votre intention est de faire un drame de ce livre, je dois déclarer sur l’honneur que je ne suis pour rien dans sa composition…

« Je désire, mon bon et cher Paul, que cette lettre soit rendue publique, afin que l’on puisse apprécier l’étendue de l’amitié qui