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David Szabo, Joseph Rajinis, Gabr. Dajka, Georges Aranka, Charles Döme, Batsányi, Takáts, le comte Joseph Teleki, Jos Mátyási, le comte Ladislas Teleki, le comte Jean Fekete, François Nagy, Verseghi, Kováts, Virág, Jean Kis, Döbröntey, Paul Szemere, Lad. Tot, Michel Vitkovits sont tous populaires et chers à la nation.

Michel Csokonai, qui sut tirer parti de la sonorité de la langue, se distingua par son style fier et mâle, et ses poésies jouissent d'une renommée qui brille encore de tout son éclat. Mais la palme de la poésie est due aux frères Kisfaludy (Alex et Charles), à Költcsey, à Berzsenyi, tous poètes du premier ordre qui, avec Vörösmarty et Petöfi, sont les plus grands génies de la poésie hongroise.

Pour le théâtre magyare commence avec Charles de Kisfaludy une nouvelle ère, et cet écrivain est également admiré comme poète et comme prosateur. Deux morceaux de Charles de Kisfaludy, que nous avons cru devoir reproduire, témoigneront d'ailleurs plus éloquemment que tout éloge en faveur de la richesse et de la concision de sa prose, et de la magnificence de sa poésie.