Page:Ujfalvy - La Hongrie, son histoire, sa langue et sa littérature.djvu/61

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

flexibles et les signes casuels des langues soi-disant agglutinantes, ce qui n'a pas réussi jusqu'à ce jour. On essaie de se reporter à une antithèse fondamentale qui existe entre un développement intérieur et une accolation fortuite produite par des moyens mécaniques et extérieurs. Mais on ne parvient pas à altérer la théorie érigée en fait par Bopp, et plus récemment par Pott, que les signes des cas obliques ne sont pas autre chose que des prépositions ou plus correctement des postpositions qui se sont conservées dans le matériel organique des langues, tantôt indépendantes, tantôt unies à d'autres mots, ce qu'on peut prouver à chaque instant. Dès qu'il faut accorder aux éléments formatifs de la déclinaison une importance absolue, on ne peut plus se contenter comme pis-aller d'une union organique. Car si on entend par cette union organique une unité circonscrite et régie par l'accent, alors aucune personne compétente ne pourra contester cette particularité aux langues finnoises de l'ouest, qui s'exprime si visiblement chez elles dans l'harmonie des voyelles et le rhythme des syllabes ; Kellgrén a donc parfaitement raison de compter le finnois entre