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II

Parenté indiscutable avec les langues finnoises on tchondes.

Déjà dans le dernier siècle des savants suédois et autres, comme Olaus Rudbequius ([1]), Strahlenberg ([2]), Jean Everard Fischer ([3]), Hell ([4]), Jean Sainovits ([5]), Ihre-Oehrling ([6]), Hager ([7]), ont constaté la parenté qui existe entre la langue magyare et les idiomes tchoudes. Ihre prétend même dans l’avant-propos de son glossaire que le célèbre

  1. Specimen usus linguæ gothicæ. Upsala, 1717.
  2. Beschreibung des russischen Reiches. Stockholm, 1730.
  3. Quæst. Petropol.
  4. Astronome viennois envoyé en Laponie, 1764.
  5. Demonstratio idioma Ungarorum et Lapponmn idem esse. Tyrnavia, 1770.
  6. Disp. de convenientia linguæ Lapponicæ cum Hungaricæ. Upsala, 1777. Gothischer Glossar. Upsala, 1769.
  7. Neue Beweise der Verwandtschaft der Ungarn mit den Lapplændern. Wien, 1794.