qu’ils devraient confondre ce jeune homme ; Votre Majesté sera de mon avis.
C’est tout ce que j’ai à dire. Je m’arrête là ; je ne piétine jamais mon ennemi quand je l’ai renversé.
Après avoir ainsi prouvé à Votre Majesté que je ne puis être frappé d’impôt, que je suis victime de l’erreur d’un clerc qui se trompe sur la nature de mon commerce, il ne me reste plus qu’à solliciter de votre justice le retrait de la lettre dont je vous ai parlé ; il importe que mon éditeur puisse recouvrer la somme que par mégarde et aberration je lui avais ordonné de payer. Cette somme serait un bien faible appoint dans votre budget ; l’année s’annonce dure pour les écrivains, et je ne crois pas que Votre Majesté ait jamais rencontré une aussi forte disette de lectures intéressantes.
Avec un respect toujours nouveau, je suis, de Votre Majesté, le dévoué serviteur.