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mercia en saluant aimablement et au moment où il sortit, son neveu s’adressa à l’assemblée, disant :

— Messieurs, mon oncle Sherlock a un travail pressant à faire qui le retiendra jusqu’à minuit ou une heure du matin, mais il reviendra dès qu’il pourra, et espère bien que quelques-uns d’entre vous seront encore ici pour trinquer avec lui.

— Par saint Georges ! Quel généreux seigneur !

— Mes amis ! Trois vivats à Sherlock Holmès, le plus grand homme qui ait jamais vécu, cria Ferguson. « Hip, hip, hip !!! » « Hurrah ! hurrah ! hurrah ! »

— Ces clameurs tonitruantes secouèrent la maison, tant les jeunes gens mettaient de cœur à leur réception. Arrivé dans sa chambre, Sherlock dit à son neveu, sans mauvaise humeur :

— Que diable ! Pourquoi m’avez-vous mis cette invitation sur les bras ?

— Je pense que vous ne voulez pas vous rendre impopulaire, mon oncle ? Il serait fâcheux de ne pas vous attirer les bonnes grâces de tout ce camp de mineurs. Ces gars vous admirent ; mais si vous partiez sans trinquer avec eux, ils prendraient votre abstention pour du « snobisme ».