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concession touchait à celle de Flint Buckner. Fetlock Jones parut très affecté de cet événement et murmura même :

— L’oncle Sherlock ! Quelle guigne !

Il arrive juste au moment où… Puis il se mit à rêvasser, se disant à lui-même :

— Après tout, pourquoi avoir peur de lui ? Tous ceux qui le connaissent comme moi, savent bien qu’il n’est capable de découvrir un crime qu’autant qu’il a pu préparer son plan à l’avance, classer ses arguments et accumuler ses preuves.

Au besoin il se procure (moyennant finances) un complice de bonne volonté qui exécute le crime point par point comme il l’a prévu !… Eh bien ! cette fois Sherlock sera très embarrassé ; il manquera de preuve et n’aura rien pu préparer. Quant à moi, tout est prêt. Je me garderai bien de différer ma vengeance… non certainement pas ! Flint Buckner quittera ce bas monde cette nuit et pas plus tard, c’est décidé !

Puis il réfléchit :

— L’oncle Sherlock va vouloir, ce soir, causer avec moi de notre famille ; comment arriverai-je à m’esquiver de lui ? Il faut absolument que je