sibles dans l’obscurité. Je comprends tout maintenant. »
Elle l’installa dans sa petite chaise et lui dit :
— Attends-moi un instant, mon chéri, et nous causerons ensemble.
Elle monta dans sa chambre et prit sur sa table de toilette différents objets qu’elle cacha ; elle mit une lime à ongles par terre sous son lit, des ciseaux sous son bureau, un petit coupe-papier d’ivoire sous son armoire à glace. Puis elle retourna vers l’enfant et lui dit :
— Tiens ! j’ai laissé en haut différents objets que j’aurais dû descendre ; monte donc les chercher et tu me les apporteras, ajouta-t-elle, après les lui avoir énumérés.
Archy se hâta et revint quelques instants après portant les objets demandés.
— As-tu éprouvé une difficulté quelconque, mon enfant, à trouver ces objets ?
— Aucune, maman, je me suis simplement dirigé dans la chambre en suivant votre trace.
Pendant son absence, elle avait pris sur une étagère plusieurs livres qu’elle avait ouverts ; puis elle effleura de la main plusieurs pages dont