Page:Twain - Le prince et le pauvre, trad Largilière, 1883.djvu/235

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Ils avaient à peine mis le pied dans la rue, que le roi retira sa main avec violence et s’écria indigné :

— Me laisser mener en prison, jamais ; on me tuera d’abord.

Hendon se baissa vers l’enfant, et dissimulant sa voix pour n’être pas entendu par le constable :

— Ayez confiance en moi ! N’aggravez pas notre situation par vos discours inconsidérés. Laissez-moi faire, vous dis-je, et si je ne réussis pas, à la grâce de Dieu. Ce qui est est, vous avez beau vous démener, vous n’y pouvez rien changer. Donc paix et patience ! Encore une fois, laissez-moi faire, tout n’est pas perdu. Qui vivra verra !