Page:Twain - Le prince et le pauvre, trad Largilière, 1883.djvu/201

Cette page a été validée par deux contributeurs.

de noyer des chats. C’était ce qu’il se disait lorsqu’une apparition tout imprévue changea brusquement le cours de ses idées.

Au détour du chemin, il venait d’apercevoir John Canty, déguisé en porte-balle, et Hugo.

Cette découverte le glaça d’effroi. Heureusement il avait vu les deux gredins se diriger vers la ferme, avant d’avoir été remarqué par eux.

Il revint donc sur sa première résolution : il ne refusa pas d’aller noyer les chats. Il prit, au contraire, le panier avec une feinte indifférence et sortit sans dire mot.

Il y avait dans une contre-allée un pavillon où l’on remisait le bois. Il y déposa les pauvres petites bêtes.

Puis il pendit ses jambes à son cou.