Page:Turgot - Œuvres de Turgot, éd. Eugène Daire, I.djvu/282

Cette page a été validée par deux contributeurs.

en argent avec lequel la marchandise peut être achetée. Dès que le prêteur n’y renonce pas formellement par convention amicale ou généreuse, dès qu’il veut l’exiger, l’intérêt lui est dû ; et quant à la prime d’assurance qui doit y être jointe, il en est seul juge, car il est toujours le maître de refuser le crédit ou le prêt. Celui qui en accepte les conditions n’obéit, en les remplissant, qu’à sa propre volonté ; et à une volonté qui, non-seulement lui est utile, mais qui l’est aussi à la société entière, puisque sans les transactions de ce genre la distribution des récoltes ne serait ni répartie sur un aussi grand nombre d’individus et de besoins, ni à beaucoup près si avantageuse pour les producteurs et pour les consommateurs.

fin du mémoire sur les prêts d’argent.