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xxxvii
PREFACE.

votre nom, je le mettrois à la tête & je ferois l’éloge de mon cœur, en apprenant au Public que vous m’avez trouvé digne de votre amitié ; mais, lorſque je ſuis perſuadé de ma probité, je n’ai point le ſot orgueil de l’être de mes talens.

En faiſant l’expoſition de mes ſentimens, n’aurois-je point réuſſi à juſtifier le choix qu’ont fait de moi mes amis, & à fermer la bouche à mes ennemis, à ces eſprits réſerrés & ſerviles, qui, ne ſuppoſant pas qu’il puiſſe être une autre raiſon que la leur,