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le chant (l’air de Tokiwazu)

L’amour des enfants vous fait oublier le fardeau de la vie et les vagues de l’âge qui, lentement, montent.

la vieille femme

Oh ! comment oublier ?

(Elle pleure toujours.)
le chant (le même air)

  S’il y a beaucoup d’enfants,
  Le cœur des parents
  Les aime chacun
  Comme une pierre précieuse.
  ..... S’il n’y a
  Qu’un seul fruit
  Au vieil arbre,
  Oh ! que le vent ne souffle pas,
  Même la nuit, pendant le sommeil
  Pour l’arracher !
  Le cœur des parents ne peut oublier l’enfant.
  Et dans ce monde de rêve,
  L’enfant seul est une réalité.

(La mère continue à sangloter.)
le vieil homme

Vous avez toujours été trop faible. Vous l’avez gâté, et il est devenu tellement capricieux qu’il ne nous con-