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gómez arias.

Alonzo, je réclame vos conseils : mépriserai-je la dernière prière d’un homme auquel ma famille a les plus grandes obligations, ou consentirez-vous à ce que la cérémonie soit remise à demain ? Par ce moyen, j’accomplirais les devoirs de l’honneur et de l’humanité sans trop retarder mon propre bonheur.

Quoiqu’il fût aisé d’apercevoir que l’orgueil de Don Alonzo était profondément blessé, il fut bientôt calmé par la justesse de la proposition de Gómez Arias.

— Mais, dit-il, d’un ton un peu brusque, vous n’avez pas, Don Lope, que ma permission à obtenir. Ma fille doit être consultée. — Avez-vous son approbation ? Il faut aussi informer la Reine de cet événement subit ; et je ne sais trop si Sa Majesté approuvera ce dérangement.

Gómez Arias promit d’obtenir la