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gómez arias.

dans la vie où la volonté de l’homme ne peut rien, et quelque extraordinaire que puisse paraître ma requête, il est pourtant indispensable que je vous l’adresse. Je vous demande, Señor, avec tout le respect auquel vous avez droit, mais aussi avec toute la fermeté que mon devoir m’impose ; je vous demande de vouloir bien remettre à demain la bénédiction nuptiale.

— Quoi ! s’écria Aguilar frappé d’étonnement, différer la cérémonie nuptiale ! Don Lope, que signifie ceci ? voulez-vous donc faire une insulte à ma maison ?

— Me supposer coupable d’une telle intention, reprit Gómez Arias avec calme, serait une grande injustice : l’honneur de votre maison, Don Alonzo de Aguilar, est maintenant étroitement lié au mien.

— Que dois-je donc penser d’une