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gómez arias.

sachez, Roque, que je suis en ce moment tout disposé à vous traiter aussi bien, si vous ne mettez un terme à vos impertinentes observations. Vos doléances et vos regrets sur le passé sont inutiles, puisqu’il n’y a plus de remède à ce qui est fait ; mais j’ai besoin de votre imagination et de votre adresse pour m’aider dans les circonstances actuelles. Vos scrupules peuvent se reposer, car je n’emploierai pas la violence. Je vais aller voir Don Alonzo, et préparer les voies pour mes plans ultérieurs. Roque, souviens-toi que si tu n’es pas entièrement las de la vie, tu feras bien de garder sur tout ceci le plus profond silence. Maintenant va-t-en, et attends-moi dans deux heures à la Plaza Nueva.

Roque fit un profond salut en signe d’obéissance, et se retira. Alors Gómez Arias, rassemblant toute la fermeté, tout le courage que demandait une démarche aussi importante, quitta son