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mes conseils, car c’est de là que dépend notre futur bonheur. Demain dans la nuit je te reconduirai chez ton triste père ; nous nous jetterons à ses pieds, pour implorer sa clémence. Il sera attendri par les larmes et les prières de sa fille, et j’oublierai tous les rêves extravagans qui avaient subjugué mes sens, pour consacrer toutes mes pensées à l’amour et à Theodora. Cependant, pour arriver heureusement à l’exécution de ces projets, il faut que tu prêtes attention à ce que je vais te dire.

— Je ferai tout ce que tu voudras, s’écria Theodora avec énergie.

— Eh bien ! reprit Gómez Arias, garde le plus profond silence sur notre entrevue et nos desseins. — Tu dois rester chez toi absolument étrangère à tout ce qui se passe au dehors. J’ai besoin de la plus grande adresse, des plus grands ménagemens, pour annon-