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tèrent sur le malheureux Chevalier, qui se défendit avec une extrême bravoure, quoique sentant bien l’impossibilité d’échapper heureusement à tant d’ennemis ; tandis que Peregil, poussé par la terreur, s’enfuit à la hâte. Le combat ne pouvait pas durer long-temps : Don Rodrigo, couvert de blessures, tomba épuisé par la perte de son sang, gémissant sur son malheureux amour et la fatalité du sort. Les Maures relevèrent son corps, et ils le pendirent à un arbre, selon l’habitude de ces hommes féroces, lorsqu’un Chrétien avait le malheur de tomber dans leurs mains. Ils le laissèrent là ; et bientôt après, le hasard les conduisit à l’endroit où dormait Theodora, abandonnée par son lâche ravisseur.

La fuite de Roque, et les discours des Maures qu’elle avait entendus la nuit où elle fut faite prisonnière, persuadaient à cette malheureuse fille que