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gómez arias.

toutes les excuses pour ne plus reparaître depuis. C’est à lui qu’il nous faut revenir : je demande donc au lecteur de détourner son attention pour quelques instans des évènemens présens, quelque intéressans qu’ils soient, pour refaire connaissance avec ce brave et malheureux Cavalier. Et c’est bien le cas de dire ici combien en général je déteste les interruptions, et combien je trouve dure cette nécessité à laquelle tout auteur est obligé de se soumettre, de suspendre son récit au moment où il commence à devenir un peu intéressant.

Il est juste de remarquer que la majorité des lecteurs est d’un caractère si curieux qu’on ne peut lui persuader de prendre en bonne part ce qu’elle lit, et de s’en rapporter aveuglément à la bonne foi de l’auteur pour la vérité de ce qu’il raconte. S’il en était comme nous le désirons, on épargnerait beau-