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gómez arias.

tandis que les meilleurs capitaines Espagnols, tous ses frères d’armes, partageaient les périls et la gloire de cette guerre honorable.

Gómez Arias, ayant obtenu l’assentiment de la Reine, s’occupa de tous les arrangemens nécessaires avec l’ardeur qui lui était naturelle ; et poussé en outre par l’ambition et le désir de forcer Leonor à reconnaître sa valeur, enfin d’ajouter à sa gloire sans le devoir aux orgueilleux Aguilars, il appela à lui tous ceux de ses amis sur lesquels il avait de l’ascendant, et tous les subordonnés de plusieurs familles nobles auxquelles il était allié ; cependant tous ces volontaires, déterminés seulement par leur zèle ou leur haine des Maures, ne furent pas en état de partir en même temps que l’armée de Don Alonzo.

Celle-ci se mit bientôt en marche ; mais avant de quitter Grenade, elle se rendit pieusement à la Cathédrale, où