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chés à la croyance mahométane, dont l’insolence triomphante décelait une haine dissimulée qui n’attendait qu’un prétexte pour éclater. Enfin Grenade serait bientôt devenue le théâtre de querelles sanglantes, si le comte de Tendilla ne s’était empressé de rétablir la tranquillité publique, de dissiper les groupes séditieux, et de faire taire les mécontens, en ordonnant que la ville fût continuellement parcourue par des patrouilles de fidèles vétérans.

La Reine était vivement irritée contre l’esprit de rébellion de ses nouveaux sujets ; et elle venait de faire proclamer derechef les lois rendues non seulement contre les auteurs et les complices de la révolte, mais en outre contre tous ceux qui auraient la moindre communication avec les coupables. Quant à Alonzo de Aguilar, ses traits nobles et mâles exprimaient fortement l’indignation, lorsqu’en pré-