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gómez arias.

est parti avec notre protégée, Theodora de Monteblanco.

— Impossible ! s’écria Gómez Arias, comme frappé d’étonnement.

— C’est Repollo, notre vieux jardinier, qui les a vus sortir du palais. Poussé par la curiosité, il les a suivis de loin, autant que le lui permettait la rapidité de leur marche, et à la fin il les a vus s’arrêter sur la promenade publique où les attendait un autre homme avec des chevaux. Mais le plus extraordinaire de mon histoire, c’est que le jardinier prétend que l’homme qui attendait si patiemment les fugitifs, vous ressemblait tellement, Don Lope, qu’il jurerait que c’est bien certainement vous qu’il a vu, s’il n’était sûr que vous étiez parti le matin pour le château du comte de Ureña.

Quelque grande que fût en général la présence d’esprit de Gómez Arias, et quoique bien préparé à soutenir toute