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gómez arias.

— Oh ! Don Lope, répondit Leonor en souriant ironiquement, je vous le pardonne volontiers, car je suis devenue depuis peu si indulgente, qu’il me semble que je pourrais pardonner des offenses bien plus graves qu’un simple manque de bienséance.

— Je n’ai jamais douté de votre bonté, reprit Gómez Arias, mais il me semble que vous paraissez mal à votre aise ; seriez-vous indisposée ? — Qu’a donc aussi le noble Don Alonzo ? — Serait-il arrivé quelque chose d’inquiétant pendant mon absence ?

— Non, certainement, répondit Leonor avec froideur, il n’est rien arrivé qui doive nous inquiéter. Mais vraiment, Don Lope, ajouta-t-elle d’un ton ironique, votre départ subit et les nouvelles que vous aviez reçues de notre ami commun le Comte de Ureña, étaient bien capables de nous tourmenter un peu : en outre quelques autres