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gómez arias.

Son accent, en s’adressant à son amant, était celui du désespoir ; il repoussa Theodora pour partir ; le combat était pénible ; Gómez Arias était déchiré par le remords. La malheureuse fille s’attacha à lui ; enfin, après un violent effort, il se dégagea de ses bras.

Alors d’une voix émue il dit :

— Maure, emmène-la ; mais du moins conduis-toi mieux envers elle que je ne l’ai fait moi-même. Tiens, prends ceci : aie soin qu’elle soit traitée avec tous les égards auxquels sa beauté et ses malheurs ont droit. Sois fidèle à ta parole, ou redoute une terrible vengeance.

En parlant ainsi, Gómez Arias jeta une bourse pleine d’or que Malique s’empressa de ramasser, et Cañeri lui répondit :

— Chrétien, je ne crains pas ta vengeance et je méprise tes dons ; la parole d’un Maure est sacrée ; j’aime cette