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gómez arias.

mots furent prononcés, et l’intelligence qui semblait exister entre Gómez Arias et le Renégat, persuadèrent à Theodora que l’on tramait quelque infâme complot. Bientôt elle fut confirmée dans ses craintes ; car Gómez Arias se tournant vers elle, lui dit d’un ton de compassion :

— Theodora, je n’essaierai pas de me disculper sur la conduite que la nécessité me force à suivre ; mais la position dans laquelle je me trouve ne permet aucune alternative. Il faut nous séparer pour toujours, et je ne puis prolonger d’un moment une scène qui doit vous être si pénible. Je me console cependant, en pensant que je vous confie aux soins de gens qui se sont engagés à vous traiter avec le plus grand respect.

En achevant ces mots, il se jeta à bas de son cheval, et n’eut pas de peine à poser à terre le corps faible de Theo-