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gómez arias.

rible perplexité jusqu’à ce qu’ils fussent abordés par ces gens qui lui causaient un tel effroi. L’un d’eux se sépara des autres et s’avança pour parler à Gómez Arias, qui avait arrêté son cheval pour l’attendre. Quelle fut l’horreur de Theodora lorsqu’elle reconnut les traits abhorrés du Renégat dans la personne qui s’approchait ! Elle poussa un faible cri et serait infailliblement tombée si Gómez Arias ne l’eût soutenue.

— Ainsi donc, Don Lope, dit le Renégat, vous avez tenu votre promesse : je n’en pouvais attendre moins du noble Gómez Arias.

— Où sont tes compagnons ? demanda Don Lope.

— Voilà, reprit Bermudo en montrant Cañeri, voilà l’illustre Maure dont je vous ai parlé : — ainsi, plus tôt nos arrangemens seront faits, mieux cela vaudra.

La dureté avec laquelle ces derniers