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gómez arias.

fille attendrirait Gómez Arias, et qu’alors il prendrait une résolution moins coupable.

Il combattait encore avec lui-même, lorsqu’il arriva au palais, entra par la porte secrète du jardin, et s’approcha des fenêtres de l’appartement de Theodora qui, ayant passé tout le jour dans l’attente, se trouva bientôt près de Roque.

— Où est-il ? lui demanda-t-elle avec empressement.

— La prudence, répondit Roque, le force, bien malgré lui, à se tenir à l’écart ; mais voici une lettre qui vous instruira de ses motifs, et de ce que vous devez faire.

Theodora lut cette lettre avec trouble, et ensuite elle la baisa avec toute la ferveur de l’amour le plus ardent.

— Hâtons-nous, dit-elle ; et sans attendre que Roque lui montrât le chemin, elle traversa le jardin avec la ra-