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gómez arias.

ne perds pas de temps ici ; marche en toute hâte vers Alhaurin ; tu t’empareras aisément de cette ville négligée par les Chrétiens, et elle servira de point de ralliement à tous ceux qui voudront venir se ranger sous notre étendard. Je suis certain que les habitans de la Sierra Bermeja sont prêts à se joindre à moi ; — et tandis que les fiers Espagnols se réjouissent en toute sécurité de leur triomphe et de la mort supposée de El Feri, il rompra tout-à-coup le charme, et forcera ses ennemis à sentir les effets de sa colère et de sa vengeance. Maintenant, Cañeri, souvenez-vous que nous ne devons employer pour correspondre ensemble que les seuls Alagraf et Malique : à présent, rendez-vous à votre poste, et attendez-y de nouveaux ordres de moi. Adieu ! et puisse la victoire, lorsque nous nous reverrons, avoir récompensé nos efforts !