Page:Trueba y Cosío - Gómez Arias, Tome 3, 1829.djvu/158

Cette page a été validée par deux contributeurs.
148
gómez arias.

— Cette nuit ou jamais, répondit Bermudo.

— Je vous raconterai bientôt toutes les particularités de mon traité ; mais il faut en ce moment examiner sur quelles ressources nous pouvons compter pour ranimer l’insurrection.

— Des ressources ! répéta Cañeri ; il n’en est plus. Le petit nombre d’hommes qui existent encore est dispersé et accablé par tous les maux imaginables ; presque tous nos chefs sont morts ou passés en Afrique, et le seul homme qui eût le pouvoir de rallier nos soldats, de rendre du courage à ses compagnons, El Feri de Benastepar n’est plus : renversé par Aguilar, il est du nombre des braves qui ont mêlé leur sang aux cendres de Alhacen.

— El Feri de Benastepar n’est pas mort, reprit le Renégat.

Ces mots frappèrent d’étonnement Cañeri et sa troupe ; rendus tout-à-