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gómez arias.

tantes communications à te faire, et s’il faut en croire Mohabed, c’est de cet étranger seul que les Maures peuvent espérer leur indépendance.

— Quel est donc cet homme puissant ? demanda Cañeri avec mépris.

— C’est ce qu’il vous dira lui-même, répondit le Renégat. Cañeri, pourquoi ai-je été insulté lorsque je ne parlais que dans l’intérêt de la cause des Maures à laquelle vous savez que je suis tout dévoué ? Mais oublions cela ; je ne suis pas un enfant, et ne veux pas me quereller avec mes compagnons sur un mot échappé involontairement. Puis tendant la main en signe de réconciliation, il ajouta : — Si je ne suis pas trompé par des apparences ressemblant beaucoup à la certitude, Theodora sera bientôt à vous.

— Est-il vrai ? s’écria Cañeri ; et quand ?