compagnons et pour la vaine importance avec laquelle agissait Cañeri.
Ayant rétabli la paix par sa sage intervention, Caneri dit à Alagraf : — Maintenant, apprends-moi quelles nouvelles tu apportes de Grenade. Tes espérances se sont-elles réalisées ? mes vœux seront-ils satisfaits ? as-tu fait quelques nouvelles démarches à l’égard de Theodora ?
— Je n’ai pas perdu mon temps, répondit le Renégat avec humeur.
— Je crains bien cependant, reprit Cañeri, que nos espérances mutuelles ne soient renversées.
— Non, Cañeri, répondit Bermudo, mais ce n’est pas le moment de parler de cela ; nous devons nous occuper d’abord d’une affaire bien plus importante.
— Par le Saint Prophète ! s’écria Cañeri offensé, j’aurais cru qu’une affaire à laquelle je m’intéresse méritait