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gómez arias.

nomie basse de celui qui semblait servir de guide, faisaient aisément reconnaître Bermudo, le Renégat ; les deux autres étaient des étrangers et semblaient déguisés. Ils avancèrent lentement, et soigneusement jusqu’à ce qu’ils eussent atteint un endroit couvert de ronces et entouré d’arbres élevés étendant au loin leurs branchages et dont le feuillage épais interceptait la lumière du jour. Ils pénétrèrent, dans le milieu de cette solitude, et à un signe du Renégat le buisson s’ébranla et laissa voir l’ouverture jusque là cachée d’un profond passage souterrain, dans lequel entrèrent avec leur guide les deux hommes dont nous venons de parler, et qui étaient des Maures. Après être descendus pendant quelques minutes, ils arrivèrent à une vaste salle taillée dans le roc, éclairée par une seule lampe qui ne donnait de clarté que pour rendre l’obscurité plus effrayante et pour laisser entrevoir