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gómez arias.

pouvant à peine cacher sa satisfaction intérieure.

— Certainement, Madame ; et je trouve que l’affaire est bien digne du mécontentement qu’elle nous cause à tous. Bon Dieu ! Madame, si un tel accident vous arrivait, vous ne le supporteriez peut-être pas avec tant de philosophie. Mais Dieu me pardonne ! vous semblez vous réjouir de ce malheur !

— Me réjouir ! grand Dieu ! que voulez-vous dire ? reprit Theodora en rougissant et en s’efforçant de cacher son émotion. Comment pouvez-vous supposer que j’aie le cœur assez méchant pour me réjouir d’un événement qui doit nécessairement affliger mon généreux bienfaiteur ?

— Ma chère Dame, ne vous fâchez pas de mon observation, mais, aussi vrai que je suis une bonne Chrétienne,