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gómez arias.

Bermudo ne put cacher sa joie lorsqu’il se vit maître de cette bague, dont la Reine Isabelle avait fait don à Gómez Arias, parcequ’il sentait que ce gage précieux pouvait contribuer à l’heureux accomplissement de ses manœuvres. Tandis que d’un côté le Renégat attendait avec anxiété le résultat de chacun de ses coups, et que de l’autre Don Lope se félicitait sur la prompte terminaison de son cruel arrangement, l’objet infortuné de ces deux complots était heureux et calme dans le palais de son libérateur.

Pour obéir aux ordres réitérés de son amant, Theodora était restée enfermée dans son appartement. Toute confiante dans les promesses de Don Lope, elle s’abandonnait à l’espoir d’un bonheur futur ; et cependant elle ressentait une sorte de trouble qui était une suite naturelle des fortes émotions qu’elle avait éprouvées. Enfin arriva le matin